Repost du soir, bonsoir.
Aujourd'hui présentation de ma seconde tenue en cours de construction, qui cette fois-ci sera dans un but plus historique et cherchera à se rapprocher le plus possible de la composition de la tenue à l'époque.
I/ Historique Le Französischer Infanterie-Regiment 638 naquit le 27 août 1941 et prendra cette dénomination à partir du 5 octobre 1941.
Cette unité naquit d'une volonté des différents parties en place en France sous l'occupation (Parti Populaire Français, Rassemblement National Populaire, Ligue Française, Front Franc, Parti National Français Collectiviste, Mouvement National Révolutionnaire et Parti Franciste) de participer à la "croisade contre le bolchevisme" débutant à partir du 22 juin 1941 avec l'opération Barbarossa.
Cette volonté a deux objectifs: rendre à la France sa place dans le concert des Nations Européennes et également laver l'affront de mai et juin 1940 afin de montrer à l'occupant que le français sait se battre (les Allemands ayant, contrairement à nos "amis" anglo-saxon, une bonne estime du soldat français).
Dès le 17 juillet 1941, la Légion des Volontaires Français dirigé par les partis cité plus qui forment le Comité Central et avec le soutien de l'ambassadeur allemand de Paris, Otto Abetz, lance une campagne de recrutement à travers la France occupé afin d'attirer le plus de volontaire possible. Le gouvernement basé à Vichy lui, ne prend pas part à cet appel et reste en retrait tout en surveillant ce que cette association loi 1901 va donner.
Tout les moyens sont employés afin de faire venir les volontaires: assurance de protection du légionnaire et de sa famille, salaire intéressant, échange de prisonnier etc
De toute la France affluent des volontaires ayant des buts différents: intéressements dû à des salaires élevé, idéologie, envie d'aventure, montrer qu'on vaut aussi bien que "Ceux de 14", fils de Russes Blancs etc.
Le 1er rassemblement de volontaire ce fait à la caserne Borgnis-Desbordes à Versailles le 27 août 1941 avec un gratin de personnalité, remboursement des frais de déplacement et surtout le drapeau tricolore qui flotte pour la 1er fois en zone occupé.
Le recrutement allemand est impitoyable, beaucoup de volontaire se voit révoqué dû à des problèmes de dentition ou à des âges trop avancé. Les casiers judiciaires sont également passé au peigne fin.
Le départ du premier contingent se fait le 4 septembre 1941, direction le camp d'entraînement de Deba (district de Cracovie) et ce contingent formera le 1er bataillon, suivi le 20 septembre du deuxième contingent qui formera le 2ème bataillon.
Le départ au front du premier bataillon se fait les 29 et 29 octobre. Le deuxième bataillon part quand à lui les 31 novembre et 1er décembre 1941.
Les deux bataillons sont rattachés militairement à l'Infanterie Division 7 du VI Armee-Korps commandé par l général Von Gablenz.
Le premier bataillon fera l'épreuve du feu le 1er décembre lors d'une attaque contre le village de Djukowo (à 70 km de Moscou) affrontant alors les Frontiviki de la 32ème division sibérienne.
Les objectifs sont atteint mais les pertes assez élevé dû au froids et à la faim font que le 1er bataillon sera relevé le 6 décembre et le deuxième bataillon, arrivé le 3, sera relevé le 8 décembre.
Par la suite, l'unité sera alors envoyé dans l'arrière-front afin de sécuriser les voies de ravitaillement et de participer aux actions anti-partisanes où l'unité sera transité entre la Pologne et la Biélorussie.
La dernière épreuve du feu de l'unité se fera le 25 juin face au rugissement de l'opération Bagration où 400 hommes soutenue par une unité de SS-Polizei et de 4 Tiger retarderont pendant 48 heures les attaques russes avant d'entamer la retraite le 27 juin 1944 pour être envoyé à Greifenberg.
Là les survivants seront amalgamé avec les combattants de la SS-Freiwilligen Sturmbrigade mais aussi des volontaires incorporés dans la Kriegsmarine, la Luftwaffe, l'Organisation Todt, le NSKK et des Miliciens pour créer la Division Charlemagne.
II/ La tenueLe début de tenue présenté ici est celle d'un légionnaire du 1er bataillon qui vient à peine de recevoir son équipement au camp de Deba.
Notre homme reçois tout d'abord sa Feldbluse M33 modifié 1940. Cette Feldbluse est l'évolution du modèle de 1935. Les seules différences se trouvent la le col qui a perdu sa couleurs vert bouteille pour un col Feldgrau, facilitant ainsi la production.
L'aigle de poitrine est du modèle 36 et les Litzen sont des modèles dit "générique" qui remplacent les modèles 36 et ce depuis 1940. L'arme d'appartenance du soldat est l'infanterie comme en témoigne la soutache de couleur blanche sur ses pattes d'épaules. Notre homme le grade de Schütze, soit soldat de deuxième de classe.
Suite à cela, il reçoit son pantalon M40. Il s'agit de l'évolution du modèle 35 qui ne diffère que de la couleur passant de "gris pierre" à felgrau. Ce pantalon est fait pour être porté avec des bottes, d'où l'absence de lacets de serrage aux chevilles.
Il dispose de deux poches latéral se fermant avec des boutons et d'une petite poche pour une montre à gousset. Il n'est utilisable qu'à l'aide de bretelle, le port de la ceinture n'étant pas encore généralisé.
Pour lutter faces aux hivers rigoureux du climats continental (températures allant jusqu'à -10°), notre légionnaire reçoit un Mantel modèle 1940. Il s'agit à nouveau de l'évolution du précédent modèle de 1935, avec remplacement du col vert bouteille part un col Feldgrau. Le col dispose d'une patte de serrage pour le refermer et protéger un peu le soldat. Il dispose également de deux grandes poches profondes.
Toute armée disposant de ses couvre-chefs, notre homme reçoit le calot M38. Sur ce calot sont cousue la cocarde aux couleurs nationales du Reich, un aigle et une soutache blanche, rappelant que notre fait partie de l'infanterie. Les bords du calot peuvent être rabattus afin de protéger les oreilles du soldat.
Viens ensuite l'équipement. Tout d'abord, éléments central de l'équipement, le ceinturon.
Réglables en plusieurs tailles, il se referment au moyen d'un crochets. La boucle de ceinturon présenté ici est celle du Heer (armée de terre) avec l'aigle à swatiska et la devise "Gott mit Uns" (Dieu avec nous) présente sur les boucles impériales et prussiennes depuis le siècle dernier. La boucle peut être peinte de couleurs Feldgrau, mais ici elle ne l'est pas. Il s'agit dans notre d'un modèle en zinc, plus économique que le modèle en aluminium grenelé.
Sur ce ceinturon viennent ce glisser différent équipement avec tout d'abord les cartouchières.
Elles sont présentées tel que le soldat les percevaient, en cuir naturel, et c'était au soldat de les teindre e noir. Chaque compartiment contient deux lames-chargeurs de 5 coups en 7.92×57. Chaque cartouchière contient alors 6 lames, faisant 30 coups par cartouchières.
Le modèle présenté ici est un modèle début de guerre, les modèles de fin de conflit sont riveté et non cousu.
Vient ensuite, un autre élément important du soldat, la pelle de campagne lui permettant de creuser divers trous (et qui n'a pas été nettoyé depuis le dernier trou de creuser). Elle est présenté ici dans son étui en cuir. les étuis plus tardif sont fait en Presstof, un mélange de carton et de résine.
Avec ce porte-pelle, vient se glisser la baïonnette modèle 98/05 3ème type. Il s'agit ici d'un modèle original produit en 1939 et ayant les plaquettes en bakélite et non en bois. Le porte-baïonnette est un modèle début de guerre, il s'agit ici d'une copie de chez Nestof. L'original étant rester chez mes parents.
Vient ensuite la Brotbeutel M31, ici dans un modèle précoce avec ses soutiens en cuir. Le Brotbeutler sert à contenir tout ce qui est utile au soldat, couvert, tour de cour, boîte pour de la graisse alimentaire, rasoir (non présent ici), effets personnel, rations, kit de nettoyage (modèle original de 1938) etc.
Sur ce sac à pain, viendront se glisser la gourde M31 de 75 cl avec son quart en aluminium et sa couverture en feutre, qui une fois mouillé et avec l'évaporation permet de rafraîchir le contenue.
Et également une gamelle (modèle pas d'époque ici, en attente d'être changé).
Pour supporter tout ce poids, un brelage vient aider le soldat. Ce "Y-Straps" est arrivé assez tardivement au sein de l'armée allemandes. Sa démocratisation se faisant à partir de la campagne de France. Avant cela, l'ensemble du poids été maintenu par 4 crochets qui sortaient de la vareuse au niveau de la taille.
Il s'agit ici du modèle dit "lourd"
Comme toutes les armées européenne, l'Allemagne est ressorti traumatisé des attaques aux gaz de la Grande Guerre. Ainsi, chaque soldats recevaient en dotation un boîte contenant un masque gaz ainsi qu'une housse contenant une cape anti-hypérite.
Le modèle présenté ici est un masque anti-gaz modèle 38 fabriqué en caoutchouc avec sa housse vide. Les numéros correspondent au matricule d'un soldat.
Notre légionnaire reçoit également les fameuses bottes cloutées à tiges haute ici. Ce modèle diffère un peu des modèles de la Grande Guerre de part la tige étant fait en cuir classique alors que l'avant est en cuir retourné. Les bottes disparaîtront très vite et en 1943, les brodequins passeront en dotations pour le combats alors qu'ils étaient réserver pour les sorties et corvées.
Enfin, notre reçois deux insignes "France" qu'il devra coudre lui-même sur sa vareuse et son Mantel. Le "A" plu grand que les autres est une erreur d'usine qui sera présent sur tout les insignes originaux du IR 638. Il s'agit ici de copies de bonnes qualités
Et il se sera également acheté un petit livret d'instruction qu'il empressera de faire traduire par un camarade (il s'agit ici d'une édition de 1940, assez fatigué). Ce livret d'instruction contient tout ce qu'il faut savoir: grades, uniformes alliées, partition de musique, insigne tactiques, gestuelles, armement, etc.
Il manque encore à notre soldat beaucoup d'équipement, équipement dont les services d'intendances ont du mal à dénicher certaines pièces.
Les pièces manquantes sont:
- un casque modèle 35 modifié 40 en taille 68
- un pull-over avec col en V modèle 36
- des sous-vêtements été et hiver
- des chaussettes réglementaires en laine
- une paire de gants
- une gamelle d'époque
- un nécessaire pour l'hygiène
- un sac pour le tabac